TARDIEU (André) homme d’Etat français (né... - Lot 37 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien

Lot 37
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Estimation :
200 - 250 EUR
TARDIEU (André) homme d’Etat français (né... - Lot 37 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien
TARDIEU (André) homme d’Etat français (né à Paris en 1876 et mort à Menton en 1945) Correspondance de 7 lettres autographes signées, 5 lettres dactylographiées signées à plusieurs destinataires, dont Ivan Martin, pour la plupart. Paris, Menton et Chaumont (Loir et Cher), de 1931 à 1938. 17 p. de formats divers. [1931-1932] Période dans laquelle, il obtint le portefeuille de l'Agriculture. Lettres de recommandations pour des articles et pour diverses mesures à prendre, en particulier concernant l’envoi « de la note agricole aux députés et directeurs de la majorité » qu’on lui réclame « de divers côtés ». Il demande à cet effet « une dizaine d’exemplaires », et constate que « le blé s’est maintenu hier à 151. Cela ne suffit pas. Il faut le redresser ». Il demande que deux notes soient revues ou complétées par Hellé, lui précise que « pour le doryphore », il avait télégraphié à Laval. Concernant, dans un premier temps pour l’Angleterre, « il faut (je l’écris à Rollin) [Louis Rollin, ministre du Commerce, à cette époque] mettre sur pied notre plan de représailles. Il faut aussi – ce peut être urgent – penser à l’effet que fera la publication de l’arrêté anglais sur nos populations. A cet effet il faut tenir prêt un communiqué rédigé avec Rollin », puis dans un second plan, concernant Belfort, il déclare que « le mode de procédé de cette maison est imbécile. Demandez-leur une lettre. C’est tout ce que nous pouvons faire. Ne les laissez pas s’y dérober. Et envoyez la à Tomasini…». (Tardieu était aussi député depuis 1926, du Territoire de Belfort). Au général Boichut, lettre du 19 décembre 1931, relative à une proposition de « rosette » à titre exceptionnel en faveur de l’écrivain Georges Suarez. « Ses volumes d’histoire contemporaine, notamment sa vie de Clémenceau, sont de ceux qui ont le plus justement marqué dans les dernières années… ». A noter que Georges Suarez, fut condamné à mort en octobre 1944 et exécuté en novembre, pour fait de collaboration. A la marquise de Londonderry, [avril 1932] concernant son acceptation d’un dîner chez elle, présence limitée à cette seule soirée, rédigée sous forme d’un télégramme. « Malheureusement forcé partir lundi soir à cause obligation… ». Dans les années suivantes, ses lettres seront infiniment amicales en particulier avec son ami Ivan Martin. A propos de son installation à Menton, où ses livres et meubles commencent à arriver, « soit vingt tonnes ». Il engage son ami à venir profiter d’un week-end, pour la fin septembre [1937], « vous pourrez inaugurer notre unique chambre d’amis, qui est modeste mais confortable ». Enfin, il lui annonce l’achèvement de son second tome, de « La Révolution à refaire » ouvrage qui paraitra chez Flammarion en 1937. Dans sa lettre du 29 mai 1937, de Chaumont [sur Tharonne] il lui confirme son mariage avec Mme Blanchard, mariage célébré le 6 juin 1937. On joint une intéressante note tapuscrite avec annotations autographes, relative à la participation pour l’élection des conseils municipaux de banlieue, informant avec précision les mouvements et variations des différents partis, ainsi que leur nombre. « Les communes gagnées par les communistes sont Alfortville et Pierrefitte, par les radicaux socialistes Joinville le Pont, par les républicains de gauche Fontenay aux Roses etc… », On joint également, une lettre adressée à lui, signée par le député de la Corse, François Piétri, relative à l’affaire « Courtier », du Syndicat inter-communal de Colombey-les-Deux-Eglises.
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