Georges Alfred CHAUDET, peintre, photographe... - Lot 13 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien

Lot 13
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Estimation :
1200 - 1500 EUR
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Résultat : 2 250EUR
Georges Alfred CHAUDET, peintre, photographe... - Lot 13 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien
Georges Alfred CHAUDET, peintre, photographe et marchand d’art français (1870-1899) Ensemble de 7 lettres autographes signées à Roderic O’Conor. Paris, du 12 mars 1895 au 26 janvier 1898. 24 p. in-8. Superbe correspondance, où il est souvent question de Gauguin. On joint une carte de Léon Chaudet, frère de Georges, datée du 17 novembre 1899, indiquant la mort de son frère et la mise à disposition d’œuvres de son frère O’Conor, qui sont maintenant détenues chez lui.12 mars 1895. Je ne saurais vous exprimer la grande joie que j’ai eue à la réception de votre charmante lettre et de vos belles eaux-fortes , révèle Chaudet, Et je ne puis vous dire qu’une chose à ce sujet, c’est que vous vous m’avez fait jouir délicieusement… . Il lui apprend que Seguin est reparti il y a une dizaine de jours pour Pont-Aven, où il est arrivé au plus fort de l’influenza, qui fait parait-il de nombreuses victimes. […] Vous devez savoir que ce pauvre Gauguin est malade. C’est à croire qu’il a le maléfice. Votre commission lui a été faite par Seguin… . 8 et 10 septembre 1897. Il lui apprend que l’encadreur est venu chercher les tableaux. Il y en avait un que Seguin avait pris chez Alice et vendu à Le Barc [Louis Léon Le Barc de Boutteville] cent sous…Quant au Gauguin, je suis heureux d’apprendre que vous le trouvez à votre goût… . Il le remercie pour l’empressement qu’il a eu à lui rendre le service demandé, à savoir un prêt de cent francs. Pour ce qui est des lithos de Gauguin, je ne sais pourquoi Seguin vous les a demandées. D’abord ce ne sont pas des choses aussi rares. Seguin m’avait dit qu’un marchand lui avait demandé des épreuves sur papier jaune coloriées. J’en avais une, achetée il y a quelques années et ne pouvant aider ce pauvre Seguin qui attends toujours les 1200 frs en question. Je lui ai donné espérant qu’il trouverait quelques sous avec et le pauvre vieux a battu le pavé de Paris sans en pouvoir tirer cent sous… . Il a vu Vollard et lui apprend qu’il a fait des aménagements de son magasin et lui signale que la galerie de Le Barc a été repris par un nommé Dosbourg , ancien encadreur. Son intention est de continuer, ce que faisait Le Barc. Pour vous donner une idée de la stupidité de ce personnage. Voici la gaffe qu’il vient de faire et qui a eu son issue aujourd’hui. Cet animal s’était monté une collection de tableaux payés en dorure à des artistes tels Maufra, Loiseau, Moret, Guilloux etc. N’a-t-il pas eu l’idée de vendre cette collection à l’hôtel Drouot - Chevalier commissaire priseur et Georges Petit expert vous voyez ça d’ici n’est-ce-pas…. 13, 19, 20 et 26 janvier 1898. Il lui apprend que ses tableaux sont encadrés et qu’il a collé les étiquettes comme convenu. Ils font fort bon effet , et se prépare à les expédier pour l’exposition de la Libre Esthétique, à Bruxelles. Le Gauguin est arrivé en très bon état ainsi que vos toiles . O’Conor compte 5 tableaux et Chaudet a trouvé des cadres d’occasion et lui indique les prix pour chacun et ajoute qu’il a reçu une lettre de Gauguin, qui selon l’habitude pleure misère. Je finis par croire que la vie de Tahiti est beaucoup plus couteuse qu’à Paris... .
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