Lot n° 30
Estimation :
1000 - 1200
EUR
Résultats sans frais
Résultat
: 500EUR
[MARET (Hugues-Bernard, duc de Bassano) homme... - Lot 30 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien
[MARET (Hugues-Bernard, duc de Bassano) homme d’Etat et diplomate français (1763-1839) Ensemble de lettres adressées à lui. 4 lettres autographes, du diplomate Charles Frédéric Reinhard, secrétaire d’ambassade à Londres dont une signée de son monogramme « Ch. R. », et plusieurs lettres de différentes personnalités principalement relatives à la période révolutionnaire. On recense, Ange-Marie, comte d’Eymar (l.a. de Forcalquier, 8 février de l’an 2), 2 lettres en copie du duc d’Orléans et du duc de Biron, 2 notes manuscrites précisant que « la paix est encore possible », une lettre de Londres datée du 8 février 1793 relative au renouvellement du bail de « l’hôtel qu’occupait l’ambassade de France », plusieurs lettres volontairement non signées par des protagonistes principalement concernés par cette paix, avec la recommandation de taire leurs noms, révélant d’innombrables éléments et détails importants sur le rôle de Maret en Angleterre, « L’Embargo peut-être aisément expliqué, et si de propres mesures sont prises, je ne désespère pas encore de la paix, même Dumouriez eut-il entré en hollande, car dans ce cas, si un courier était dépêché à Londres, dans le même tems, ou vous partiriés de Paris pour demander un sauf conduit que vous trouveriés à Calais, je pense qu’il vous seroit accordé, mais j’ai appris ce matin par mon canal ordinaire, que le Roi lui-même avoir hésité à signer l’ordre de votre départ ce qui est fort extraordinaire. Je sais de la bouche de Lord Hawkesbury, qu’il dit que vous n’étiés venu que comme un espion. Si la malheureuse circonstance du renvoi de Chauvelin n’avait pas été prise trop vivement en France, votre objet eut été accompli ; car je vous communiquai de l’opinion de Mr Pitt à votre égard, car il l’a répété depuis – La Cité est encore contre vous, quoique beaucoup de personnes commencent à demander pourquoi nous allons faire la Guerre et l’on est tellement persuadé que votre intention n’est pas de rompre avec ce pays, que le crédit se soutient…». Dans un autre lettre, « Comme vous connaissez le canal par lequel j’obtiens les secrets du cabinet, je ne puis les confier au papier ce serait à l’instant trahir mon noble ami. Je désire que vous voyez Lebrun lui-même et lui disiez que s’il veut promettre confidentiellement que je ne serai pas retenu à mon retour, je viendrai incognito. Communiquez-lui cette lettre, mais soyez attentif à ce que personne autre ne la voit. Je ne puis être absent plus de 10 jours sans me rendre suspect. Je puis seulement lui communiquer les plans de la campagne et m’en retourner. Si un tel service qui peut sauver la cause est acceptée (car je ne veux aucune récompense) je partirai dans 48 h. à la réception de votre lettre (ne la signez pas) Pendant ce temps je désire que Dumouriez puisse par des puissants efforts faire une grande impression en Hollande. ». 4 bulletins imprimés dont 2, relatifs à l’Armée du Nord. Les 2 autres relatifs au Journal de l’armée de Rochambeau, au compte rendu à la Société des Amis de la Constitution de Valenciennes par Alex. de Beauharnois, etc. On joint une lettre autographe signée du Chevalier Auguste Dusaussois du Jonc, relative à un ouvrage probablement de 1858, ouvrage rédigé après l’attentat d’Orsini (Preuve de la mission divine de l'Empereur Napoléon III) et sur son admiration et son dévouement pour l’Empereur Napoléon III. On joint également son portrait par Isabey et gravé par Tony Goutière.
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