Gaston CHAISSAC (1910-1964) Lettre autographe... - Lot 36 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien

Lot 36
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Estimation :
1000 - 1200 EUR
Gaston CHAISSAC (1910-1964) Lettre autographe... - Lot 36 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien
Gaston CHAISSAC (1910-1964) Lettre autographe signée avec dessin au verso, malheureusement insolé. [1962] 2 pp. in folio. Longue lettre dans laquelle le peintre rédige comme il a l’usage de le faire, en énonçant au fil de sa pensée et avec une naturelle aisance, les mots qui, les uns après les autres, deviendront les phrases qui lui permettront sans suite logique, d’exprimer son quotidien, ses idées, son travail, et la perspective de son avenir. Lettre transcrite dans le respect de l’orthographe. « Je confonds le chinois et le japonais. C’est comme les chiures de mouches, leur diversité possible m’échappent. Mais je ferais peut-être tout de même de partir à New-York tenter une carrière de peintre. Seulement je craignais de vraiment pas savoir me plier aux volontés de mon manager. J’aimerais avoir le chic de mon voisin et cousin M. dont la salopets est un vrai plumage. Il est vrai qu’il est jeune et que tout vat à un beau garçon. Mon épicier m’a offert du grand marnier qui se prend je crois au dessert. Au grand siècle les ruelles ( ?) étaient à la mode. Je me débats dans un dileme sans nom. C’est Mme M qui m’a communiqué la nouvelle que le président Kenedy avait été assassiné dans [une] journée ensoleillée à la ballade en voiture découverte. Notre écrivain Rabelais avait je crois parfois des……de langage. Il y avait dans ma ville natale un vétéran de l’automobile chez le fils duquel le vidangeur de chez nous avait loué la bagnole dans laquelle il trouva la mort. Au dos, mon calque d’un de mes dessins gouaché de 1942 ou plutôt d’un de mes fragments de calque… ».
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