Attribué à Alexandre-François CAMINADE (1783... - Lot 355 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien

Lot 355
Aller au lot
Estimation :
3000 - 4000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 9 000EUR
Attribué à Alexandre-François CAMINADE (1783... - Lot 355 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien
Attribué à Alexandre-François CAMINADE (1783 - 1862). Portrait présumé de Hassan, l'un des deux gardiens de la girafe Zarafa. Toile. 55 x 46 cmAnnotée en bas à gauche : Aout 1827. Accidents et restaurations anciennes. Sans cadre. Provenance: Acquis en 1963 par le propriétaire actuel.C'est très probablement à l'occasion de l'arrivée de la girafe offerte à Charles X par le vice-roi d'Egypte, Mehmet Ali, en 1827, que ce portrait fut exécuté. En effet, Mehmet Ali cherchait à se concilier les bonnes grâces de la France après son implication dans la révolte grecque. Sur les conseils de Bernardino Drovetti, diplomate français, un de ses proches conseillers, il décida d'envoyer comme cadeau diplomatique une girafe. Pour veiller sur cet animal délicat, ils choisirent deux hommes de confiance, Atir, un Soudanais, et Hassan, responsable des écuries de Drovetti, qui, en 1823, avait également eu pour mission de livrer en cadeau de Mehmet Ali une girafe à Mahmud II. La girafe, débarquée à Marseille le 23 octobre 1826, y passa l'hiver. C'est au mois de mai suivant que la "belle enfant des tropiques" entreprit le voyage jusqu'à Paris, où elle arriva enfin le 30 juin. L'immense curiosité et l'excitation causée par sa présence se traduisirent par plus de 600 000 visiteurs au cours de l'été 1827. La girafomania envahit la littérature, la mode, les arts graphiques, s'illustrant aussi bien sur des assiettes que par la création de moules à gaufres spéciaux. Ce portrait représenterait donc Hassan, "le Berbère", qui seul parmi l'équipe affectée à la girafe, était encore présent à Paris en août 1827 et correspondrait au type de ce portrait. Un dessin daté de septembre 1827, de Théodore Chassériau alors âgé de huit ans, nous montre la girafe encadrée par deux hommes, très vraisemblablement Hassan et Atir (9,1 x 10,8 cm, Paris, musée du Louvre, RF28031-recto-folio 24). Il ne peut s'agir ici d'Atir, le soigneur attitré de Zarafa, qui restera au Jardin des Plantes jusqu'à la mort de celle-ci, c
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue